5 choses à savoir sur les SCPI avant d’investir

La SCPI (Société civile de placement immobilier) est un bon moyen de se constituer un patrimoine avec un budget limité. Les dividendes sont versés sous forme de loyer mensuel. Un investissement à envisager pour diversifier son épargne.

1)   Le rendement d’une SCIP est stable

La SCPI est un placement à long terme qui offre un rendement stable sur la durée de l’ordre de 4 à 5% selon les investissements. Il est conseillé d’investir dans des locaux dont les loyers sont bien adaptés aux entreprises. Le taux d’occupation moyen doit être de 90%. En optant pour une gestion locative déléguée, l’investisseur ne s’occupe de rien. Il perçoit un loyer tous les mois dont le montant dépend du nombre de parts.

Il faut conserver ses parts au minimum 8 ans pour optimiser leur rentabilité. Si vous les cédez avant, les frais s’élèvent entre 8 et 10% en moyenne. Le taux servi sur une année n’offre qu’une indication ponctuelle.

2)   Le ticket d’entrée est abordable

Il est possible d’acheter des parts de SCPI dès 100€. En moyenne, une part coûte entre 100 et 1000€ selon la SCPI. Les acquisitions peuvent être progressives, au fur et à mesure des rentrées d’argent de l’investisseur. A l’inverse, l’investissement dans un bien immobilier locatif sera plus lourd dans la mesure où il faudra financer l’intégralité du bien. 

3)   Le risque de perte en capital est modéré

Placer son épargne dans une SCPI n’est pas sans risque. Les rendements peuvent s’éroder, la valeur de l’immobilier peut baisser, un problème de liquidité peut survenir en cas de vente, les frais de gestion sont élevés et la fiscalité est lourde. Mais surtout, les entreprises locataires peuvent refuser une augmentation de loyer, lesquels loyers peuvent s’avérer difficiles à honorer selon la conjoncture économique. Les provisions nécessaires aux travaux imprévus peuvent également manquer. Mais, grâce à un fond de réserve, les dividendes sont maintenus sur la durée. C’est pourquoi il est recommandé d’envisager ce type de placement sur le long terme. De plus, les risques locatifs sont mutualisés entre plusieurs associés, ce qui n’est pas le cas avec un bien immobilier locatif financé seul. Il est important que la SCPI compte de nombreux associés pour réduire le risque de liquidités en cas de vente.

À lire :  IMMOBILIER : Evolution du marché du bâti

Bon à savoir : Ni capital ni le rendement sont garantis.

4)   Il existe deux types de SCPI

L’investisseur a le choix entre deux SCPI : la SCPI à capital fixe et la SCPI à capital variable. Lorsqu’elle est à capital fixe, une fois le montant atteint, il est impossible d’acquérir de nouvelles parts. Avec une SCPI à capital variable, ce n’est pas le cas. Toutefois, elle sera plus sensible aux fluctuations du marché immobilier de bureau, lui-même sensible au marché de l’emploi. Avant de choisir, il est conseillé aussi de s’intéresser à la situation géographique et à son dynamisme économique.

5)   La SCPI offre des avantages fiscaux

Les dividendes sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Mais, les SCPI bénéficient des dispositifs de défiscalisation tels que la loi Pinel ou la loi Malraux. Selon le pays, la fiscalité sera moins lourde également, par exemple en Allemagne. Enfin, il est possible d’investir en nue-propriété en vue de réduire les impôts issus des revenus fonciers. En nue-propriété, le prix des parts est moins élevé ( entre – 20 et – 40%), la plus-value en cas de revente sera donc plus élevée. Le démembrement est donc très rentable de ce point de vue.