On ne le sait pas forcément mais l‘Assurance-vie demeure le principal placement des Français avec, actuellement, pas loin de 2 000 milliards d’euros d’encours. Il faut dire qu’il s’agit là du plus vieux produit financier existant puisque son origine remonte maintenant à plus de deux siècles. Ce qui ne l’empêche pas d’être toujours aussi populaire…
But et principe de l’Assurance-vie
L’Assurance-vie a été créée dans l’idée de garantir à moment donné le versement d’une certaine somme d’argent, sous forme de capital ou de rente, à la personne qui a souscrit le contrat ou à un tiers désigné par celui-ci.
Contrairement à ce que l’on peut penser, l’Assurance-vie n’intervient pas uniquement qu’en cas de disparition de son titulaire avec à la clé une garantie financière assurée pour les proches, mais aussi plus largement comme placement financier sans qu’il y ait pour autant décès de celui-ci. D’ailleurs, dans ce cas, l’assuré peut-être lui-même le bénéficiaire du contrat.
C’est cela qui fait dire que l’Assurance-vie est à la fois une assurance mais aussi un produit d’épargne.
Trois types de contrats existent :
– Assurance en cas de décès (avec garantie pour les proches), appelé plus simplement « Contrat décès ».
– Assurance en cas de vie (placement pour le titulaire et/ou ses proches), ou « Contrat vie ».
– Assurance mixte vie et décès, appelé aussi « Contrat vie et décès ».
Assurance-vie pratique
La première chose à savoir est que toute personne peut souscrire un contrat (ou même plusieurs), tout en sachant cependant que les assureurs définissent généralement un plafond d’âge maximum de même qu’un questionnaire médical préalable à remplir par le demandeur. Suite à cela, celui-ci s’engage à respecter son contrat et les cotisations (unique à la souscription, libres ou périodiques, et ce sans plafonnements) pour les placements à venir.
Il existe de multiples formules d’Assurance-vie, variant notamment selon la durée choisie, le type de contrat (vie, décès, mixte), l’option de versements rente ou capital, plus les catégories de placements privilégiés entre actions, immobilier, fonds d’euros garantis ou un mélange des genres.
Donc, dans tous les cas, la première chose est déjà de bien se renseigner et comparer afin de voir quel type de contrat peut sembler le plus approprié à la situation et aux envies de chacun.
Après cela on prendra contact avec l’assureur via une banque, une mutuelle ou un courtier qui serviront d’intermédiaires et de conseils.
Dans tous les cas, vous devez être informé entre autres des modalités de votre contrat, des divers frais, de sa résiliation possible et des possibilités de rachat de son épargne, des versements et des placements retenus (par exemple fonds garantis en euros ou d’investissements spéculatifs), de même que par la suite de leurs taux, risques et autres performances. Bref, contrairement à d’autres placements, l’Assurance-vie demeure très réglementée.
Quels retours attendre ?
Les contrats Assurance-vie n’ont pas de durées légales imposées. On choisit donc ce que l’on veut avec une date échéance ou pas, tout en sachant qu’il vaut mieux qu’il y ait adéquation entre la durée souscrite, la « rentabilité » du produit, et bien sûr ses envies ou besoins. Ensuite, l’épargne fluctue selon les choix et performances (y compris négatives si l’on fait dans le spéculatif) des produits retenus.
Concrètement, une Assurance-vie prend fin et permet des versements aux bénéficiaires à sa date butoir s’il y en a une de prévue, à la mort du titulaire, ou accessoirement en cas de rachat ou de transfert du contrat.
Soit :
– Contrat vie : c’est donc l’option « épargne » avec une durée de contrat prévue initialement. En fin de celui-ci, l’assureur verse un capital ou une rente au titulaire et/ou aux personnes désignées.
– Contrat décès : c’est la garantie pour les proches que l’assureur versera au moment de votre décès un capital ou une rente aux bénéficiaires que vous avez désignés.
– Contrat vie et décès : c’est un mixte des précédentes. On choisi une durée de contrat et si à la fin de celui-ci le titulaire n’est pas décédé, il reçoit alors son épargne. Et dans la cas contraire, ce sont les bénéficiaires désignés qui reçoivent l’argent au moment de la disparition.
Avantages et inconvénients de l’Assurance-vie
Entre assurance et produit d’épargne, l’Assurance-vie demeure quelques chose d’un peu à part qui, malgré son indéniable succès, est de nos jours de plus en plus concurrencé si l’on compte juste faire un placement. Parce qu’entre les différents Livrets, l’achat d’actions et autres outils prévus notamment par les banques, il y a du choix y compris avec des offres plus simples entre autres dans leur gestion.
Bref, pour de l’épargne « simple » ou une « première épargne », on peut à priori trouver mieux. Par contre, il est vrai qu’au niveau successorial ou si l’on veut d’abord protéger son entourage en cas de décès en leur garantissant des revenus à hauteur de l’épargne engrangée, l’Assurance-vie est ce qu’il faut choisir.